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Roshdi RASHED
(Articles en Histoire des Sciences Arabes)

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رشدي راشد
(مقالات في تاريخ العلوم العربيّة)

(Update:2018-04-04)

Roshdi RASHED est un mathématicien, philosophe et historien des sciences, dont l'oeuvre se concentre en grande partie sur les mathématiques et la physique du monde arabe médiéval. Son travail explore et éclaire la pensée arabe, étant l'un des premiers historiens à étudier en détail les textes antiques et médiévaux, leurs parcours à travers les écoles et les cours orientales, leurs apports dans les sciences occidentales, en particulier en ce qui concerne le développement de l'algèbre et les premières formalisations de la physique. R.Rashed est auteur de plusieurs livres et articles scientifiques en histoire des sciences. Directeur de recherche émérite (classe exceptionnelle) au CNRS (France), il a été (jusqu'à 2001) directeur du Centre d'Histoire des Sciences et des Philosophies Arabes et Médiévales (Paris), et (jusqu'à 2001) directeur de la formation doctorale d'épistémologie et d'histoire des sciences, à l'Université Paris VII. Source:Wikipedia(Francais)
(!) Histosc.com propose un choix restreint de quelques articles parmi les nombreux articles de R.Rashed.

رشدي راشد رياضي مصري وفيلسوف ومؤرخ يعيش في فرنسا منذ 1956 ويعمل أستاذًا بجامعة دوني دويدرو وعدد من جامعات العالم. حقق رشدي راشد كتب علماء العرب الرياضيين وترجم المخطوطات العربية إلى الفرنسية وشرحها تاريخيًا وفلسفيًا ورياضيًا وعلق عليها . كما أعاد إحياء تراث ابن الهيثم والخوارزمي والكِندي وعمر الخيام والسموأل وقدم عنهم حقائق تاريخية لم تكن معروفة من قبل. Source:Wikipedia(Arabic)


> RASHED Roshdi, Arabic versions and reediting Apollonius' Conics.
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> رشدي راشد، ...
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> RASHED Roshdi, Fibonacci et les mathématiques arabes.
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> رشدي راشد، ...
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> RASHED Roshdi, Fibonacci et le prolongement latin des mathématiques arabes.
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> رشدي راشد، ...
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> RASHED Roshdi, D'al-Khayyâm à Descartes: sur les courbes.
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> رشدي راشد، من الخيّام إلى ديكارت ...
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> RASHED Roshdi, Combinatoire et métaphysique: Ibn Sînâ, al-Tûsî et al-Halabî.
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> رشدي راشد، التحليل التوافيقي والميتافيزيقا: ابن سينا والطوسي والحلبي.
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> RASHED Roshdi, Science en Islam et Modernité classique.
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> رشدي راشد، العلم في الحضارة الإسلامية والحداثة الكلاسيكية.
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> RASHED Roshdi et AL-HOUJAIRI Mohamad, Sur un théorème de géométrie sphérique: Théodose, Ménélaüs, Ibn`Irâq et IbnHûd.
    English Abstract \ Lire: Résumé de l'article - Tout l'article (47 pages) Pdf

> رشدي راشد و محمد الحجيري، [...] ابن هود.
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> MABSOUT Badawi et RASHED Roshdi, [Titre...prochainement].
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> بدوي الـمبسوط و رشدي راشد، دراسة حول 'كتاب الـمناظر والـمرايا الـمحرقة'، من تأليف أحمد ابن عيسى على مذهب أقليدس في علل البصر.
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> Roshdi RASHED
ARABIC VERSIONS AND REEDITING APOLLONIUS' CONICS. updated
- The Conics is the principal work written by Apollonius, and one of the summits of Greek geometry. To ignore the Conics is to prohibit oneself from understanding anything about the development of mathematical research, particularly in Arabic, from the 9th century onwards. This was the century in which Apollonius' work began to be read, commented, and developed, as is attested such names as the Banû Mûsà, Thâbit ibn Qurra, Ibrâhîm ibn Sinân, al-Qahi, and Ibn al-Haytham, among many others. This interest became noticeable once again in the 17th century, in the works of Mydorge, Descartes, Fermat, Roberval, Desargues, Pascal, and Barrow, to cite only these names. It is as if every time research in classical mathematics is reborn, scholars have returned to the Conics of Apollonius, as they did to the works of Archimedes.
- It is therefore easy to understand the importance of the history of this text, and the role it played, in the history of mathematical research. In this presentation, I would like to examine what the Arabic manuscript tradition has contributed to the history of Apollonius' Conics.
- In the prologue to the Conics, Apollonius recalls that he had composed his work in eight books. He also recalls that some of these books went through more than one version, and that the first authorized version of the first three books was sent to his friend Eudemus. After the death of Eudemus, he sent the remaining books, beginning with the fourth, to a certain Attalus. The fate of the Conics after Apollonius is in a way similar to that of the Arithmetics of Diophantes. Very early, and probably before Pappus, the eighth book was already lost. Of the seven remaining books, Eutocius, in the sixth century, knew only four, of which he provided an edition. For the first three books, this edition was carried out primarily from the version sent to Eudemus. Fortunately, a Greek manuscript containing the seven books was translated into Arabic in the 9th century.
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> رشدي راشد
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> Roshdi RASHED
FIBONACCI ET LE PROLONGEMENT LATIN DES MATHEMATIQUES ARABES.
- Au milieu du XIXe siècle, F. Woepcke, grâce aux travaux alors récents de Cossali, de Libri et surtout de Boncompagni, fut le premier à avoir étudié ce que le Flos et le Liber Quadratorum doivent aux mathématiques arabes. Les explications de Woepcke ont été admises et adoptées par beaucoup de ceux qui ont écrit sur le mathématicien de Pise: Gino Loria, A. Youschkevitch, E. Picutti, par exemple. Dans une étude précédente, j'ai cru pouvoir montrer, à partir de l'examen des livres évoqués ainsi que du Liber Abaci, que ''le premier grand mathématicien de l'Occident chrétien'', aux dires de K. Vogel, se présente comme porté par le courant des mathématiques arabes, non pas en général, comme on se plaît à le répéter, mais seulement de la première période, c'est-à-dire les mathématiques du IXe siècle et de la première moitié du siècle suivant. C'est, semble-t-il, à cette tradition que Fibonacci a eu accès, et particulièrement aux écrits d'al-Khwârizmî et d'Abû Kâmil, dans leur traduction latine notamment. Encore faut-il ajouter quelques autres mathématiciens, dont les écrits ont été également rendus en latin, comme Ahmad ibn Yûsuf, les Banû Mûsâ, al-Nayrîzî… C'est à cette conclusion que nous mène tout naturellement l'examen de certains chapitres du Liber Abaci. Le calcul sur les radicaux au quatorzième chapitre se comprend parfaitement à la lumière des travaux cités. Mieux encore, sur quatre vingt-neuf problèmes d'algèbre étudiés par Fibonacci au quinzième chapitre, soixante-quinze sont empruntés aux livres d'al-Khwârizmî et d'Abû Kâmil. Par ''emprunt'', j'entends une reprise à l'identique du problème, ou bien avec quelques variations sans importance: un changement des coefficients numériques par exemple. Notons aussi que les problèmes que Woepcke a cru avoir été empruntés par Fibonacci au mathématicien de la fin du Xe siècle, al-Karajî, ou à Diophante via ce dernier, se trouvent tous dans le livre d'Abû Kâmil. Or rien n'indique, contrairement à ce que croyait Woepcke, que Fibonacci connaissait le livre d'al-Karajî (al-Fakhrî) non plus que les Arithmétiques de Diophante.
- Il est vrai que ces emprunts, ainsi que d'autres sans doute, sont importants pour situer la contribution de Fibonacci dans l'histoire des mathématiques. Mais s'y arrêter, c'est occulter une autre face de cette contribution et ainsi laisser échapper sa véritable signification. Non seulement Fibonacci a emprunté aux mathématiciens des chapitres entiers, mais son oeuvre se présente à certains égards comme un prolongement en latin des mathématiques arabes de la première période. J'entends par là l'invention de nouveaux résultats, mais dans le cadre de la mathesis héritée, et sans rupture avec elle. Toute la question est de savoir dans quel sens et suivant quel style s'est opéré ce prolongement. Il va de soi qu'une réponse exhaustive et définitive à une telle question est un gage d'avenir, c'est-à-dire qu'elle exige une meilleure connaissance des traductions latines de l'arabe et surtout des milieux arabophones en Italie, ainsi que l'achèvement d'une véritable édition critique du Liber Abaci. En attendant, il faudrait s'en tenir aux faits incontestables et éviter les rapprochements arbitraires, voire abusifs. Ce n'est donc qu'une première ébauche de réponse à cette question que je me propose d'apporter ici.
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> رشدي راشد
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> Roshdi RASHED
FIBONACCI ET LES MATHEMATIQUES ARABES.
- La rencontre entre l'Empereur Frédéric II et le mathématicien Léonard de Pise –alias Fibonacci– en 1226, n'a cessé d'émerveiller les historiens. Il est rare en effet qu'un empereur prenne le temps et le loisir de s'entretenir de mathématiques, plus encore lorsqu'il se trouve contrarié dans ses projets. C'est pourtant ce que fit Frédéric II lors de son arrêt à Pise, alors qu'il regagnait la Sicile après l'échec de ses entreprises en Lombardie. Un tel événement, sur lequel en fait nous connaissons bien peu, ne pouvait qu'intriguer et solliciter l'imagination. Mais, au-delà de son auréole légendaire, cette rencontre en a permis une autre, plus récente celle-ci, entre historiens et historiens des sciences. Frédéric II est désormais présent dans les livres d'histoire des mathématiques, et Fibonacci figure dans toute biographie de Frédéric II. Aux biographes de l'Empereur, cet entretien a permis d'apprécier la diversité des intérêts intellectuels de Frédéric II et la profondeur de ses occupations; quant aux historiens des mathématiques, ils ont pu souligner la position incontestable assurée au mathématicien Fibonacci dans le premier quart du XIIIe siècle. Nous savons, par la présence de Jean de Palerme et, partiellement au moins, par celle de Théodore d'Antioche à la cour de l'Empereur, ainsi que par la correspondance de ce dernier avec les savants arabes, que le souverain ne s'intéressait pas seulement à la philosophie, à l'astrologie et à la fauconnerie, mais aussi aux autres sciences, comme l'optique et les mathématiques. Mais l'entretien avec Fibonacci révèle bien davantage: il savait assez de mathématiques pour être en mesure de poursuivre une discussion avec un mathématicien. Quant à Fibonacci, la position qu'il s'est assurée et le jeu de projection de cet entretien lui conféreront une situation royale au sein des mathématiciens médiévaux. Ainsi, Kantorowicz voit en lui ''le plus grand mathématicien de son temps et du moyen-âge en général''; Haskins, qui vient d'un horizon différent de celui de Kantorowicz, le qualifie de ''génie le plus distingué du XIIIe siècle''; Kurt Vogel enfin, dans une perspective encore différente des précédentes, parle du ''plus grand mathématicien de l'Occident chrétien''. Ce jugement enthousiaste, unanimement partagé par les historiens des mathématiques, n'est cependant pas de pure circonstance. Mais, que veut-on dire au juste lorsqu'on évoque le premier grand mathématicien de l'Occident latin au début du XIIIe siècle? Cette question est à l'évidence centrale aussi bien pour l'histoire des mathématiques que pour celle de la culture, d'autant plus que, jusqu'au XVIe siècle au moins, les générations de mathématiciens ne cessèrent de puiser aux écrits de Fibonacci.
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> رشدي راشد
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> Roshdi RASHED
D'AL-KHAYYAM A DESCARTES: SUR LES COURBES.
- ''Il existe, écrit Jules Vuillemin, un rapport intime quoique moins apparent et plus incertain entre les Mathématiques pures et la Philosophie théorique. L'histoire des mathématiques et de la philosophie montre qu'un renouvellement des méthodes de celles-là a, chaque fois, des répercussions sur celles-ci.'' Suit l'évocation de quelques exemples fameux: la découverte des irrationnelles et le Platonisme; la géométrie algébrique et la métaphysique de Descartes; le calcul infinitésimal et le principe de continuité dans la philosophie de Leibniz.
Souligner ce rapport entre mathématiques et philosophie, ainsi que son rôle dans la reconstitution des systèmes philosophiques, notamment les plus grands, ce n'est en rien dans l'esprit de Jules Vuillemin l'effet d'un parti pris. Il s'agit pour lui, me semble-t-il, de rappeler, en même temps qu'un fait d'histoire, une règle de la méthode historique. A moins en effet de soutenir que les systèmes des philosophes sont de simples ''doctrines'' se nourrissant les unes des autres, ou découlent de manière pure et simple d'une réflexion solipsiste sur l'expérience vécue, force est de revenir aux lieux qui voient s'élaborer la connaissance. C'est là en effet que les philosophes puisent leurs thèmes de pensée et leurs modèles d'argumentation, en vue d'élaborer de véritables systèmes qu'ils veulent cohérents. Ce retour est donc la première règle de la méthode. Or ces lieux sont éminemment historiques, et même les mathématiques pures sont inscrites dans l'histoire. L'oublier, ce serait presque inévitablement céder à une illusion transcendantale et hisser le provisoire au rang du définitif et de l'essentiel. C'est pourquoi beaucoup d'histoire des mathématiques et des sciences s'impose à qui veut reconstituer les systèmes philosophiques avec toute la rigueur requise et retrouver, en philosophe cette fois, les principaux thèmes de la philosophie théorique. C'est une seconde règle de la méthode. Parmi ces lieux qui inspirent les philosophes, les mathématiques pures occupent une place privilégiée. Elles ont hérité ce privilège à a fois de l'histoire –c'est le plus ancien domaine de connaissance rationnelle– et du droit –ce sont elles qui ont vu se développer les méthodes d'argumentation les plus rigoureuses. Les mathématiques pures n'ont cependant pas l'exclusivité de ce rôle. Jules Vuillemin non seulement le savait, mais il l'a bien montré, comme l'attestent ses travaux sur Aristote, Saint Anselme, Kant, Russell, etc.
- Ces conceptions et ces règles, il les avait faites siennes autour de sa quarantième année. Entre 1960 et 1962, il publia coup sur coup ''Mathématiques et Métaphysique chez Descartes'' et ''La Philosophie de l'algèbre''. Dans le premier livre, deux questions sont intimement liées: comment les mathématiques de Descartes ont-elles pu ouvrir la voie aux mathématiques modernes, et en quoi ont-elles contribué au renouvellement de la métaphysique? Dans La Philosophie de l'algèbre, nous sommes de plain-pied sur le terrain des mathématiques modernes, celles de Lagrange, de Gauss, Galois, Abel, Klein, Lie, etc., et de leur impact philosophique.
- Dans cet exposé, je me place dans la perspective du premier de ces livres de Jules Vuillemin, pour reprendre à mon compte la question de la modernité mathématique
à partir de Descartes et de ses contemporains, Fermat notamment.
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> رشدي راشد
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> Roshdi RASHED
COMBINATOIRE ET MÉTAPHYSIQUE: IBN SÎNÂ, AL-TÛSÎ ET AL-HALABÎ.
Sept siècles durant, une recherche mathématique avancée se faisait en arabe, et dans les centres urbains de l'Islam. Nous sommes en droit de nous demander si les philosophes y ont puisé des thèmes de réflexion, s'ils ont été incités à chercher dans les mathématiques des modèles pour l'élaboration de leurs systèmes, ou si au contraire ils se sont repliés sur ce que les historiens se plaisent à nommer falsafa, c'est-à-dire une doctrine de l'Etre et de l'Ame indifférente aux autres savoirs et indépendante de toute détermination, si ce n'est celle de la religion: en bref, un héritage de l'antiquité tardive aux couleurs de l'Islam. Cette question intéresserait aussi bien l'historien de la philosophie que l'historien des sciences. A dire vrai, comment imaginer que, face à un foisonnement sans précédent de disciplines et de résultats mathématiques -algèbre, géométrie algébrique, analyse diophantienne, théorie des parallèles, méthodes projectives, ...- les philosophes aient pu demeurer indifférents? On a encore plus de peine à croire qu'ils aient pu rester sans réaction, alors que sous leurs yeux surgissaient des questions épistémologiques inédites posées par la nouvelle mathesis. Entre autres, celle de l'applicabilité des mathématiques: jamais auparavant on n'avait autant appliqué les disciplines mathématiques les unes aux autres; jamais non plus on n'avait conçu la nécessité d'appliquer les mathématiques en physique, comme condition d'apodicticité de cette dernière (Ibn al-Haytham); jamais enfin on n'avait pensé à inventer une discipline apte à exprimer les résultats tant en géométrie de position qu'en géométrie métrique, à savoir une topologie avant la lettre. Ces évènements épistémiques sont loin d'être les seuls. Il serait bien étonnant que tous aient échappé au regard des philosophes, dont certains étaient eux-mêmes mathématiciens, et la plupart au fait des mathématiques. Rien n'impose, certes, qu'une discipline ou une activité scientifique ait la philosophie qu'elle mérite, ni que le philosophe joue un rôle quelconque dans le développement des mathématiques et des sciences. C'est dire qu'il n'y a aucune détermination a priori des rapports entre mathématique et philosophie théorique, mais c'est une raison de plus pour soulever la question et revenir aux écrits des uns et des autres -philosophes et mathématiciens- pour tenter d'élucider ces rapports. Un résultat me semble déjà acquis: en m'attelant à plusieurs reprises à cette tâche, je crois avoir montré la richesse jusqu'ici insoupçonnée de la philosophie des mathématiques dans l'Islam classique, celle des mathématiciens comme al-Sijzî, Ibn Sinân, Ibn al-Haytham, etc., et celle des philosophes comme al-Kindî, al-Fârâbî, Ibn Sînâ, ...
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> رشدي راشد
التحليل التوافيقي والميتافيزيقا: ابن سينا والطوسي والحلبي.
    شهدت المراكز المدنية الإسلامية على مدى سبعة قرون أبحاثا متقدمة في الرياضيات باللغة العربية. ولنا أن نتساءل: هل استوحى الفلاسفة من هذه البحوث مواضيعَ لدراساتهم؟ وهل دفعتهم هذه البحوث إلى انتقاء نماذج رياضية لبناء أنظمتهم الفلسفية؟ أم أنهم لم يتجاوزوا حدود ما درج المؤرخون على تسميته ب"الفلسفة العربية"؟ أي تلك التي لا تهتم إلا بمذهب الوجود ومذهب النفس دون المبالاة بالمعارف الأخرى ودون اعتبار أيّ حتمية إلا تلك النابعة من الدين، أي تلك الفلسفة التي هي باختصار إرث قديم في ثوب إسلامي.
    هذه المسألة لا بد وأن تهم مؤرخي الفلسفة كما يجب بن تهم مؤرخي العلوم. فكيف يمكن أن نتخيل أنّ الفلاسفة ظلوا غير مبالين لظهور الفروع العديدة والنتائج الكثيرة في الرياضيات ومنها الجبر والهندسة والهندسة الجبرية والتحليل الديوفنطي ونظرية المتوازيات والطرائق الإسقاطية ... ألخ؟ بل من الصعب أن يتصور المرء بن لا تصدر عنهم أية ردة فعل بينما كانت تظهر أمام أعينهم المسائل المعرفية (الابيستيمولوجية) الجديدة المطروحة من قبل الرياضيات حديثة العهد. إحدى هذه المسائل هي قابلية الرياضيات للتطبيق: فقد تزايدت في تلك الحقبة بشكل غير مسبوق تطبيقات فروع الرياضيات بعضها على البعض الآخر. كما تَبيّنت، بشكل لم يحدث من قبل، ضرورة تطبيق الرياضيات على الفيزياء كشرط للبرهنة على النظريات الفيزيائية (ابن الهيثم). وكذلك نضجت فكرة استنباط فرع جديد قادر على التعبير عن نتائج الهندسة المترية والموضعية على السواء، أي ما يشبه فرع الطوبولوجيا.
    ولم تكن المكتسبات المعرفية هي وحدها التي طرحها التطور الرياضي آنذاك. وانّ ما يثير الدهشة هو أن تغيب هذه المسائل عن ذهن فلاسفة تلك الحقبة، لا سيما وأنّ بعضهم كان رياضياً وغالبيتهم كانت على معرفة بالعلوم الرياضية.

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> Roshdi RASHED
SCIENCE EN ISLAM ET MODERNITÉ CLASSIQUE.
    En 1936, le philosophe allemand E. Husserl écrit dans le style que l'on sait: 'Il est bien connu que l'humanité européenne accomplit en elle-même à la Renaissance un retournement révolutionnaire: elle se tourne contre les modes d'existence qui étaient jusque-là les siens, ceux du Moyen Âge, elle les déprécie, elle veut se donner une nouvelle forme de liberté'. Par 'Renaissance', le philosophe désigne ici moins le concept manié par les milieux littéraires et humanistes italiens du XVe siècle, ou tel qu'on le rencontre plus tard dans les écrits d'Érasme, lié au renouvellement de l'éducation et de la religion, qu'un concept lié à la science et à la philosophie qui lui est intimement attachée, c'est-à-dire un concept qui prend son sens à la fin du XVIe siècle et au XVIIe siècle. Ce concept apparaît donc ici associé à la science classique, et doté d'une double prétention: arme de combat, et moyen d'explication, ou tout au moins de description. Arme de combat, les savants du XVIIe siècle aussi bien que les philosophes y eurent recours pour marquer leurs distances, réelles ou imaginaires, avec les anciens, et promouvoir leur propre contribution: que l'on pense à Bacon, Descartes ou Galilée. Moyen de description sinon d'explication, le terme de 'Renaissance', comme le laisse bien entendre Husserl, n'est pas là pour désigner une périodisation somme toute conventionnelle, mais pour décrire un moment de ce mouvement de libération intellectuelle de l'Europe s'arrachant à l'ignorance et à la superstition. [...]
    Plus récemment, Marshall Clagett a tenté d'équilibrer la balance. Mais, de ce débat, et des efforts fournis par bien d'autres savants au cours de ce siècle, il est clairement apparu que des concepts tels que 'Renaissance', 'Réforme', 'Révolution Scientifique', ne peuvent pas rendre compte des faits accumulés; et, dans la formation de la science classique, le XIVe siècle s'est vu quelque peu éclipsé par les XII-XIIIe siècles, où les latins se sont mis à s'approprier la science arabe -c'est à dire, en fait, trois siècles avant la 'Renaissance'. La périodisation politique ou culturelle des historiens se révèle donc inadéquate lorsqu'il s'agit de la compréhension et de l'analyse de la modernité classique. D'autre part, la science en Islam, absente, au moins en personne, de ce débat, se trouve invoqué au titre des traductions latines faites à partir de ses oeuvres. Ainsi, cette grande absente n'a pourtant jamais cessé d'être là.
    C'est précisément cette dernière question que je voudrais reprendre ici, c'est-à-dire celle de la science en Islam (non plus limitée à ses seules traductions latines) et de la science classique. Mon but est le suivant: examiner ce que la connaissance de la science arabe peut apporter à une meilleure compréhension à la fois épistémologique et historique de la science classique. Deux traits caractérisent celle-ci, que nous considérerons ici: la nouvelle rationalité mathématique, et la dimension expérimentale comme catégorie de la preuve.
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> رشدي راشد
العلم في الحضارة الإسلامية والحداثة الكلاسيكية.
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> Roshdi RASHED et Mohamad AL-HOUJAIRI
SUR UN THÉORÈME DE GÉOMÉTRIE SPHÉRIQUE: THÉODOSE, MÉNÉLAÜS, IBN `IRÂQ ET IBN HÛD.
Résumé: Dans son livre encyclopédique (al-Istikmâl), le mathématicien de Saragosse, Ibn Hûd (mort en 1085/478 H.), établit par une démonstration intrinsèque de la géométrie sphérique un théorème remarquable qui généralise la proposition III.11 des Sphériques de Théodose et intègre les propositions III.23-25 des Sphériques de Ménélaüs. Dans cet article, on étudie ce théorème ainsi que la démonstration d'Ibn Hûd. Le lecteur trouvera aussi établis et traduits quelques textes (Ibn Hûd, Ibn `Irâq, al-Tûsî) qui portent sur le même thème.
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> Roshdi RASHED and Mohamad AL-HOUJAIRI
SUR UN THÉORÈME DE GÉOMÉTRIE SPHÉRIQUE: THÉODOSE, MÉNÉLAÜS, IBN `IRÂQ ET IBN HÛD.
Abstract: In his encyclopedic book (al-Istikmâl), the mathematician of Saragossa, Ibn Hûd (d. 1085/478 H.), established by an intrinsic demonstration of spherical geometry, a remarkable theorem which generalizes the proposition III.11 from Theodosius's Spherics and integrates the propositions III.23-25 from Menelaus's Spherics. In this paper, we study this theorem and the demonstration of Ibn Hûd. The reader will find also some established and translated texts (Ibn Hûd, Ibn `Irâq, al-Tûsî) addressing the same theme.
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> رشدي راشد و محمد الحجيري
[...] ابن هود.
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> Badawi MABSOUT et Roshdi RASHED
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> بدوي الـمبسوط و رشدي راشد
دراسة حول كتاب المناظر والمرايا المحرقة من تأليف أحمد ابن عيسى على مذهب أقليدس في علل البصر.
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